Kaba, quel est votre ressenti sur le groupe dans lequel la Guinée se trouve pour cette compétition ?
K.D : Les États-Unis, la France et la Nouvelle-Zélande sont trois adversaires de haut niveau. C’est la poule la plus relevée du tournoi selon moi, la “poule de la mort” comme on dit. Après avoir constaté cela, il faut essayer de tirer son épingle du jeu et tout faire pour finir parmi les deux premiers.
La Guinée sort d’une CAN 2024 réussie, quels sont les objectifs pour ces Jeux Olympiques ?
K.D : Notre pays n’a plus participé aux Jeux Olympiques depuis 1968, c’est donc avec plaisir et une grande fierté que nous renouons avec cette compétition. L’objectif est d’abord de donner la meilleure image possible de notre nation sur la scène internationale. Nous savons que la tâche ne sera pas simple, mais nous sommes déterminés à relever ce défi avec courage et détermination. Notre mission est d’aller le plus loin possible, de représenter dignement nos couleurs. Nous sommes prêts à donner le meilleur de nous-mêmes.
Après la CAN 2024, vous dirigez le Syli dans un deuxième grand tournoi cette année, quelles sont les différences dans la préparation entre ces deux compétitions ?
K.D : La grande difficulté par rapport à une Coupe d’Afrique des nations est la sélection des joueurs. Avec mon staff, nous devons composer un groupe né le ou après le 1er janvier 2001 et avec trois joueurs nés avant cette date. Les clubs sont réticents à libérer leurs joueurs pour cette compétition comme nous l’avons constaté récemment avec les grandes nations comme la France. Il y a quelques jours, nous avons également rencontré un refus de l’Olympiakos concernant Aguibou Camara. Le défi est donc de constituer une équipe différente de celle de janvier pour la CAN 2024, en intégrant de nouveaux joueurs dans un laps de temps très court.
Comment percevez-vous le fait que les Jeux Olympiques se déroulent en France et quel impact cela pourrait-il avoir sur votre approche et celle de l’équipe ?
K.D : Bien sûr, cela a une saveur particulière pour moi. Je suis né et j’ai grandi ici. La France abrite une importante communauté guinéenne, et beaucoup de personnes que nous connaissons viendront nous voir jouer. Il y aura donc une attente supplémentaire, d’autant plus que nous sommes dans le groupe du pays hôte. Mais une fois la compétition commencée, notre priorité sera la concentration totale sur nos performances.